Ecole européenne d’été - Biennale d’Histoire des Théories Linguistiques :
Histoire des représentations de l’origine du langage et des langues
Ile de Porquerolles ( Var) – du 28 août au 1 er septembre 2006
Cette école est organisée par le laboratoire d’Histoire des Théories Linguistiques, avec la collaboration de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, et avec le soutien du CNRS, du MEN, de l’Université Paris 7, de la Frei Universität, Berlin (Allemagne) et de l’Université d’Illinois, Urbana-Champaign (U.I.U.C.), USA
Public concerné :
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Chercheurs, enseignants-chercheurs et ITA en linguistique, histoire des théories linguistiques, histoire des sciences, histoire, philosophie, sciences cognitives, anthropologie, paléo-anthropologie, génétique...
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Etudiants de troisième cycle, français ou non, en : histoire des théories linguistiques, linguistique, histoire, histoire des idées, philosophie...
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Enseignants de français, histoire, philosophie, biologie …
GRANDS AXES DU PROGRAMME
Cette Université d’été souhaiterait apporter sa contribution critique à la question de l’histoire des représentations de l’origine du langage et des langues :
- en restituant une part de son empan historique
- en redonnant au débat l'ampleur d'un argumentaire le plus souvent aujourd'hui «simplifié» à l'extrême (au détriment, il faut le dire, du point de vue de l'anthropologie historique)
- en ne limitant pas l'enquête aux traditions linguistiques « occidentales » - les moins «mal» connues
- en faisant une place à l'histoire des représentations sociales et individuelles, imaginaires, religieuses, littéraires et idéologiques de la « scène primitive » de l'origine du langage et des langues, pour mesurer son incidence - souvent occultée - sur le débat scientifique (y compris actuel).
Nous souhaitons insister particulièrement sur la variabilité historique des représentations de l’origine du langage et des langues ainsi que sur les permanences de cette thématique au cours de l’histoire. Le terme représentation, contenu dans notre titre, souligne le fait qu’aujourd’hui comme hier, l’élaboration de scenarii de l’origine du langage et des langues ne se laisse pas enfermer dans une conception étroitement « positive » de la science.
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