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Le Cercle de Linguistique des Universités de Bruxelles
C.L.U.B.
le programme international
GRAMM-R
et lÉcole doctorale de lUniversité Libre de Bruxelles
Langue et discours: argumentation, enseignement, société
en collaboration avec la revue
Travaux de Linguistique (Duculot)
organisent
REPRÉSENTATIONS DU SENS LINGUISTIQUE III
Bruxelles, du 3 au 5 novembre 2005
Deuxième appel à communications
Généralités
Depuis sa première édition à Bucarest en mai 2001, le
colloque international «Représentations du sens linguistique»
a pris un rythme biennal. Après Montréal (mai 2003), cest
lUniversité Libre de Bruxelles qui en accueillera la troisième
édition, en novembre 2005, sous légide du programme international
de recherches GRAMM-R, du Cercle de Linguistique des Universités de
Bruxelles (Université Libre de Bruxelles et Vrije Universiteit Brussel)
et de lÉcole doctorale «Langue et discours: argumentation,
enseignement, société» de lUniversité Libre
de Bruxelles.
Comme précédemment, lobjectif du colloque est de sonder
les rapports entre les différents modèles de description linguistique
et le traitement du sens, et ce à la lumière de faits concrets.
Le colloque réunira donc tous les linguistes qui, sémanticiens
ou non, voudront concentrer leur attention sur les aspects sémantiques
de leur recherche et mettre en avant la place de ces aspects dans le cadre
général où ils sinscrivent.
Dans le sillage de lorientation prise à Montréal, les
organisateurs ont prévu de centrer les discussions autour de trois
thèmes. Ils souhaitent à cet effet que les communications abordent
des problématiques relevant de lun deux, à savoir:
§ Représentations du sens linguistique et syntaxe: la prédication
seconde (resp. scient.: Dan Van Raemdonck);
§ Représentations du sens linguistique et linguistiques discursives:
les sens en marge (resp. scient.: Laurence Rosier);
§ Histoire des représentations du sens linguistique à travers
les traditions grammaticographiques: le domaine du verbe (resp. scient.: Ivan
Evrard).
Comité dorganisation
Secrétariat: Ivan Evrard (Université Libre de Bruxelles)
Denis Bouchard (Université du Québec à Montréal),
Marie-Ève Damar (Université Libre de Bruxelles), Jean Klein
(Université Catholique de Louvain), Jean-Marie Klinkenberg (Université
de Liège), Dominique Lagorgette (Université de Savoie, Chambéry),
Pierre Larrivée (Aston University, Birmingham), Michel Pierrard (Vrije
Universiteit Brussel), Laurence Rosier (Université Libre de Bruxelles),
Déborah Van Gorp (Université Libre de Bruxelles), Dan Van Raemdonck
(Université Libre de Bruxelles), Ann Van Slijcke (Vrije Universiteit
Brussel), Filip Verroens (Vrije Universiteit Brussel), Valérie Wielemans
(Vrije Universiteit Brussel).
Comité scientifique
Présidence: Michel Pierrard (Vrije Universiteit Brussel)
Sylvie Archaimbault (Université de Paris VII - Denis Diderot), Jacques
Brès (Université Paul Valéry Montpellier III), Bernard
Colombat (École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines,
Lyon), Mats Forsgren (Université de Stockholm), Jean-Marie Fournier
(Université de Paris III - Sorbonne nouvelle), Olga Galatanu (Université
de Nantes), Pascale Hadermann (Universiteit Gent), Eva Havu (Université
dHelsinki), Mary-Annick Morel (Université de Paris III Sorbonne
nouvelle), Henning Nølke (Université dAarhus), Marie-Anne
Paveau (Université de Picardie, Amiens), Gilles Siouffi (Université
Paul Valéry Montpellier III), Marc Wilmet (Université Libre
de Bruxelles).
Conférences plénières
Section 1: Mats Forsgren (Université de Stockholm)
Section 2: Mary-Annick Morel (Université de Paris III Sorbonne nouvelle)
Section 3: Bernard Colombat (ENS Lettres et sciences humaines Lyon)
Principales échéances
§ 30 septembre 2004: rentrée des propositions de communications
et pré-inscription.
§ 30 novembre 2004: notification de la liste des communications acceptées.
§ 31 janvier 2005: publication du programme et inscriptions définitives.
§ 31 avril 2005: rentrée des textes provisoires pour les pré-actes
et clôture des inscriptions définitives.
§ 31 juillet 2005: envoi des pré-actes aux participants dûment
inscrits.
Section 1 Représentations du sens linguistique et syntaxe: la prédication
seconde (resp. scient.: Dan Van Raemdonck)
Conçue lato sensu, la prédication seconde regrouperait lensemble
des constructions détachées, y compris certaines dislocations
énonciatives, thématiques ou rhématiques, comme les apostrophes.
De lapposition à la «proposition participe» ou à
la «proposition infinitive», elle pourrait regrouper aussi lensemble
des apports sémantiques, de type prédicatif, à ancrage
syntaxique faible, secondaires par rapport à un ou plusieurs apport(s)
prédicatif(s) marqué(s) explicitement par un verbe, et/ou premier(s)
hiérarchiquement. De façon plus restrictive, elle décrira
une complémentation prédicative bicéphale, en coalescence
plus ou moins forte et sous la dépendance plus ou moins forte dun
verbe «principal» (les «attributs de lobjet»).
La prédication seconde met en question tant les limites de lénoncé
et celles du régime verbal que la pertinence des approches morphosyntaxiques
traditionnellement hiérarchisées. Elle oblige parfois à
revoir le rôle et la place des approches sémantiques de type
argumental ou casuel. Et elle pousse à jauger la complémentarité
de toutes ces approches et dapproches sémantiques au fondement
logique (p.ex. opposition thème/rhème, apport/support
).
On privilégiera ici les contributions qui, tout en éclairant
nouvellement la problématique, poseront ses limites plus larges ou
plus étroites et jetteront des ponts entre deux ou plusieurs des types
dapproches précédemment cités.
Section 2 Représentations du sens linguistique et linguistiques discursives:
les sens en marge (resp. scient.: Laurence Rosier)
Depuis les années 1970, le structuralisme de stricte observance ayant
montré ses limites, la linguistique est sans cesse appelée à
se rapprocher des faits de langage tels quils procèdent de son
utilisation in situ. Comment la linguistique de loral spontané,
lanalyse conversationnelle, la linguistique de lénonciation,
la linguistique textuelle, lanalyse du discours, la sociolinguistique
et la linguistique variationniste ont-elles abordé, à côté
de la stabilisation linguistique et sociale du sens, au-delà de la
polysémie, le problème de lanomalie (anisosémie),
de la transgression, de la marginalité, de productions «déviantes»,
«différentes», «clandestines», voire subversives?
Brouillage, lapsus, ratage, surcharge, malentendu, raté, téléscopage,
cacophonie, paradoxe, hiatus, discordance, on pourrait poursuivre cette liste
non exhaustive des phénomènes de discours où se joue
la question de la construction du sens et de la tension entre description
linguistique et rôle des entours de la langue. Dans ces cas, comment
sopère la répartition du recours à lextralinguistique
ou au système linguistique par rapport aux types de corpus traités?
De quels outils de calcul du sens les locuteurs-récepteurs ont-ils
besoin selon les types de discours produits?
Les communications proposées pour cette section tâcheront daborder
ces questions sur base de phénomènes strictement délimités
et dûment illustrés.
Section 3 Histoire des représentations du sens linguistique: le domaine
du verbe (resp. scient.: Ivan Evrard)
Quil soit référentiel, logique, catégoriel, componentiel,
pragmatique, prédictible ou non, prédit ou non, le sens intervient
tantôt comme cadre critériel à labord du donné
linguistique, tantôt comme fil rouge méthodologique au long du
processus descriptif, tantôt encore comme objectif des ambitions explicatives
de nos modèles, à un point tel quon imagine difficilement
quil en eût pu aller différemment en dautres temps
et/ou dautres lieux.
Lhistoire de la grammaticographie continue de faire ses preuves tant
sur la tradition occidentale que sur les autres traditions, tant sur les rapports
entre ces traditions grammaticales et lhistoire sociale et culturelle
des milieux qui les ont vu naître que sur leurs évolutions considérées
dun point de vue plus interne. On aimerait susciter, lors de ce colloque,
une réflexion sur la place du sens et son évolution dans les
traditions grammaticales, considérées sous lun ou lautre
de ces angles historiographiques, ainsi que lélaboration, à
date plus récente, des outils modernes de sa description, avec un intérêt
particulier pour la naissance et les transferts des catégories sémantiques
lexicales ou grammaticales dans le domaine du verbe et de sa morphosyntaxe
: modes et modalités, temps, aspects, voix ou diathèses, transitivité,
accusativité, ergativité, causativité, factitivité,
médiativité, classes sémantiques de verbes (verbes psychologiques,
de dire, de mouvement, de perception
), etc.
Instructions pour la présentation des propositions de communications
Les auteurs de communications feront parvenir leur proposition pour le 30
septembre 2004 au plus tard par courrier électronique à ces
deux adresses: <ivevrard@ulb.ac.be> et <mpierrar@vub.ac.be>, sous
la forme suivante:
- dans le corps du message: nom, prénom, fonction, affiliation, adresse
professionnelle, adresse de correspondance, titre de la communication et section
à laquelle elle est destinée;
- dans un fichier joint au format .rtf (rich text format) de Microsoft Word
et dont le nom répondra au schéma suivant <nomdauteur.rtf>:
un résumé de 3000 signes maximum reprenant le titre de lexposé,
son cadre et ses limites, son objet précis (y compris quelques exemples),
la méthode utilisée, le raisonnement suivi, les principaux résultats
obtenus et une indication de bibliographie (5 titres maximum) mais en aucun
cas le nom du/des auteur(s), ni du laboratoire auquel il(s) est/sont rattaché(s).
Préparation scientifique du colloque
La liste des communications sélectionnées sur base anonyme sera
communiquée le 30 novembre 2004.
Afin de favoriser la richesse des échanges, les organisateurs ont choisi
de procéder selon la méthode des pré-actes. Il sera donc
demandé aux auteurs de fournir une version préalable du texte
de leur communication pour la date du 31 avril 2005 au plus tard, en respectant
les directives dédition transmises en temps utiles. Les pré-actes
seront adressés par courrier électronique à lensemble
des participants dûment inscrits pour le 31 juillet 2005 au plus tard.
Droit dinscription
Un droit dinscription forfaitaire de 100,- euros sera demandé
à linscription définitive. Ce droit dinscription
inclut la participation au colloque, un exemplaire imprimé des pré-actes
et un abonnement dun an à la revue Travaux de Linguistique. Les
étudiants peuvent sacquitter dun droit dinscription
réduit à 30,- euros qui ninclut pas labonnement
à la revue.
Voyage, logement, festivités, services
Bruxelles est situé au cur du réseau routier, ferroviaire
et aérien européen. De nombreux vols directs quotidiens existent
depuis les grandes capitales européennes ainsi que depuis de nombreuses
villes de moindre importance, soit vers laéroport de Bruxelles-National
(plus ou moins 20km du centre de la ville), soit vers laéroport
de Bruxelles-Sud (Charleroi, plus ou moins 65km du centre de la ville). Les
deux aéroports offrent des facilités de correspondance avec
les transports routiers et ferroviaires pour rejoindre le centre de la ville.
Les principaux transports en commun rejoignant le campus de lUniversité
Libre de Bruxelles sont facilement accessibles depuis les différents
terminus de ces lignes.
Les organisateurs du colloque effectueront une pré-réservation
de chambres en nombre suffisant dans un ou plusieurs hôtel(s) de bon
rapport qualité-prix, situé(s) de préférence entre
le campus et le centre-ville, et facilement accessible(s) en transports en
commun.
Un banquet et une excursion seront organisés. Les participants seront
informés des modalités pratiques (dates, inscriptions, participations
aux frais) à la clôture des inscriptions définitives.
Un service de photocopie sera prévu et les auteurs seront appelés
à indiquer, le moment voulu, le matériel audiovisuel dont ils
souhaiteront disposer pour accompagner leur exposé.